mardi 27 janvier 2009

Nouvel an chinois 2009 au Cambodge : Jour 0, épisode 4 – Pochentong

(Il paraît que l’aéroport de Pochentong —prononcer Peau-tjiène-tongue—, nom de la localité où se trouve l’aéroport, a été rebaptisé en « Aéroport International de Phnom-Penh », mais le nom de Pochentong colle encore à cet aéroport.)

Je descends les escaliers qui mènent à la salle où se trouvent le service des visas, l’immigration et les tourniquets à bagages, et vois stupéfait une foule compacte de Chinois amassés devant le comptoir du service des visas ! Je ne comprends pas : bien que les ressortissants chinois puissent, au Cambodge comme en Thaïlande, obtenir un visa à la descente de l’avion, ils doivent malgré tout avoir le visa sur leur passeport le départ, sinon l’immigration chinoise ne les laisse pas quitter le territoire. Il n’y a donc pas de raison pour qu’autant de Chinois soient là à faire la queue pour avoir leur visa à l’arrivée !
Il ne s’agit en fait pas d’un groupe de Chinois, mais d’un groupe de Coréens. C’est bien ma veine ! Leur avion devait avoir du retard, car lors de mes deux derniers voyages, j’avais pris ce même vol FM833, et le hall d’arrivée était vide.
Malgré tout, j’ai mon visa assez rapidement. C’est la queue à l’immigration qui est un peu longue.
J’ai lu à plusieurs reprises que les agents de l’immigration cambodgien demandaient souvent aux voyageurs de payer un petit « extra » de quelques dollars, en toute illégalité. Cela ne m’est arrivé à aucun des trois voyages que j’ai faits depuis l’an dernier. Mais il est vrai que au dernier voyage, au départ, l’agent qui contrôlait le passeport d’Emilie lui avait demandé deux dollars, auxquels il a renoncé en voyant qu’Emilie était avec moi. Cette « taxe » ne s’appliquerait-elle pas aux Occidentaux ?
Je récupère ma valise presque immédiatement, et me dirige vers la sortie, où le taxi qu’a réservé pour moi Elvin, le patron de la guesthouse Velkommen où je dois loger lors de mon séjour à Phnom-Penh, m’attends, avec à la main une feuille de papier où sont écrits à la main, en majuscules, les mots « Velkommen » et « Pascal ». Dix dollars, tarif de nuit, pour me conduite de l’aéroport à la rue 104, sur le bord du Mékong. C’est moins que ce j’ai payé en janvier 2008 (quand un chauffeur de tuk-tuk m’a soutiré pas moins de 15 dols), et que les 12 dollars que m’a facturés le Frangipani Villa en novembre 2008.Me voici donc au Cambodge, pour mon quatrième voyage, qui va durer une quinzaine de jours.

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