jeudi 2 décembre 2010

Chine – le retour

29 novembre 2010 - Me voici donc de retour en Chine pour quelques jours, après une absence de plus de trois mois, en escale avant de partir une semaine à Taiwan, puis de revenir en Chine pour renouveler mon permis de séjour (même si je ne séjourne plus en Chine, j’y ai encore ma petite entreprise, et il faut que je revienne de temps en temps veiller au grain...), avant de rentrer à PP vers le 20 décembre, juste à temps pour Noël.
Premières impressions ? L’aéroport de Pudong, à Shanghai, n’a pas changé : moderne, propre, immense. Mauvaise surprise : débarquement en bus, et non par une rampe qui nous permettrait d’arriver directement dans le terminal ! Bonne surprise : le bus nous dépose devant une entrée qui donne presque directement sur le hall de l’immigration. Pour une fois, donc, nous n’avons pas à parcourir les couloirs interminables pour traverser tout l’aéroport avant d’arriver essoufflés à la queue interminable qui ne manque jamais de se former devant les guichets des préposés à l’immigration.
Je comprends que ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Chine et qui ne connaissent ce pays qu’à travers les miroirs déformants de la presse franchouillarde, ou qui pensent que la Chine vient juste de sortir de la révo-cu (entendez « la grande révolution culturelle prolétarienne », 1966-1976), soient impressionnés, voire pris de vertige en arrivant à Shanghai. Vu de l’extérieur, Pudong n’a en effet rien à envier à Charles de Gaulle, et les lieux sont même autrement plus impressionnants et majestueux que le « vieil » aéroport parisien.
Le vol FM824 de la Shanghai Airlines, qui relie Phnom Penh à Shanghai, était à l’heure (le fait est rarissime, il mérite donc d’être signalé !), et nous sommes donc apparemment le premier vol de la journée à arriver à Pudong, il n’y a donc presque pas de queue l’immigration. La préposée, pas très souriante (mais quand même plus aimable que les « portes de prison » qui accueillent le touriste étranger venu découvrir la France), vise mon passeport en deux minutes, et me voilà dans le hall des bagages. Ma valise arrive de suite, et le chauffeur que j’ai demandé qu’on m’envoie m’attend. Je somnole pendant le voyage en voiture jusqu’à Suzhou, en échangeant de temps en temps quelques mots avec Monsieur Zhang, mon chauffeur du jour...
En arrivant près de chez moi, je me rends compte que de nouveaux immeubles d’habitation sont en construction. Il n’y a pas vraiment besoin de logements (les appartements vides à Suzhou, comme dans toutes les villes chinoises, sont très, très nombreux), mais les promoteurs construisent tout de même, car ils savent qu’ils vendront à prix d’or les appartements que de petits « malins », voulant faire un bon coup immobilier, s’arracheront. Le chauffeur me dit que dans le quartier, le mètre carré se vend aux alentours de 10 000 RMB (1131,4 euros au cours de ce matin), alors que nous lorsque nous avons acheté notre petit duplex il y a quatre ans, nous avions à peine payé 3 500 RMB (395,92 euros, toujours au cours de ce matin) le même mètre carré. Il paraît que le « métro » (apparemment un VAL) va traverser le quartier, et que c’est pour cela que le prix des apparts continue de grimper. La bulle immobilière n’est donc pas prête de se dégonfler...
Je rentre chez nous. L’appartement est nickel ! Mais bon, je sais qu’Emilie a demandé à ses frères, qui logent dans l’appartement, de faire le ménage avant mon arrivée.
Internet fonctionne. Mieux qu’à Phnom Penh !
Mais comme on pouvait s’y attendre, Blogspot et Facebook sont inaccessibles. Mauvaise surprise : je n’arrive même pas à accéder à mes blogs sur Wordpress. Bienvenue au pays de la liberté d’information !
La suite... plus tard.
(Je profiterai de mon passage à Taiwan pour publier les billets que j’aurai écrits ici, vous excuserez, j’espère, le décalage...)

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