dimanche 15 novembre 2009

27/08/2009 : Shanghai Pudong International Airport : briquets interdits

J’ai pourtant lu très attentivement l’affiche qui explique tout ce qui est interdit ou qui doit être déclaré dans les bagages enregistrés, pour des questions de sécurité, pour les vols internationaux décollant de l’aéroport de Pudong, Shanghai (je suppose que la règle est la même pour les autres aéroports chinois ?) : pièces aéronautiques, pièces automobiles, éléments radioactifs, récipients contenant du gaz sous pression, munitions, explosifs, armes à feu, acides et autres liquides corrosifs, batteries, récipients contenant de l’essence pour briquet, allumettes... et je vous jure que les briquets eux-mêmes ne sont pas mentionnés. Et pourtant !
Il est strictement interdit d’avoir dans ses bagages, qu'il s’agisse des bagages de cabine ou des bagages embarqués, le moindre briquet ou la moindre allumette. Les contrôles sont féroces, et je soupçonne qu’ils sont d’ailleurs probablement automatisés, puisque dès que ma valise passe dans le scanner, une sirène retentit, et l'hôtesse du comptoir d’enregistrement qui s’est occupée de moi et me tend déjà mon boarding pass, rétracte précipitemment le bras au bout duquel se tendait la main tenant ledit boarding pass, et me déclare d’un air tout de même un peu inquiet que l’ouverture de ma valise est nécessaire et doit se faire dans le petit local situé au bout de l’allée, local hébergeant, dans le cadre de ses fonctions, le préposé à la sécurité.
Là, ledit préposé somnolant jette vaguement un coup d'oeil à son écran sur lequel l’emplacement du suspecté briquet était encadré, et m’annonce d’un air blasé :
- Il faut sortir le briquet...
- Mais la Chine est le seul pays qui fait ça, qui interdit de mettre un briquet dans sa valise enregistrée. Dans le bagage de cabine, à la rigueur, je veux bien, mais dans la valise, il n’y a pas de risque, rétorqué-je sans beaucoup de conviction. A chaque fois, à l’arrivée, il faut quémander du feu...
- Je sais, on est les seuls au monde à faire ça, admet le préposé à la sécurité, d’un air tout autant blasé.
Bref, résigné, je sors le briquet (pour être honnête, j’avais prévu le coup, je l’avais mis dans une pochette accessible sans avoir à ouvrir la valise entière).
Je retourne au comptoir et récupère ma fiche d’embarquement.
Encore une (des très, très nombreuses) petites contrariétés qui agacent et qui finissent par gâcher la vie des étrangers vivant en Chine (apparemment, les Chinois sont habitués, donc il en faut bien plus que cela pour les agacer).
Bon, je pars pour Bangkok aujourd’hui, pas besoin de mettre de mauvaise humeure pour si peu.
D’autant plus que cette fois, je pars en repérage en vue de notre probable et toute prochaine installation dans la Cité des Anges...

1 commentaire:

  1. Bonjour Pascal,

    Je découvre ton blog ce jour, que je ne manquerais pas de visiter plus en avant dans les jours qui viennent.

    La même mésaventure m'est arrivée il y a une semaine, à Pudong, lors de mon retour annuel en France. J'ai eu un peu plus de chance toutefois : j'avais deux briquets dans mon bagage pour la soute... Et le préposé n'en a repéré qu'un seul.

    En tous cas, qu'est-ce q'ils nous e***dent...
    Amicalement. A bientôt.

    Christophe.

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