vendredi 10 avril 2009

Nouvel an chinois 2009 au Cambodge : Episode 16 – Khemara Battambang II

N’étant jamais allé à Battambang et gardant à l’esprit le fait que, malgré le nouvel an chinois, je ne suis pas vraiment en vacances et que je dois pouvoir garder le contact avec mes clients français, l’un des facteurs du choix de mon lieu de séjour était la disponibilité d’une connexion à Internet dans ma chambre.

A Phnom-Penh, le propriétaire de la guesthouse Velkommen m’avait chaudement recommandé le Kemara Battambang II, qui, m’avait-il dit, était un hôtel neuf, avec des chambres d’une propreté immaculée, avec piscine, et le tout à un prix ridiculement bas.

J’avais pensé loger à la Bus Stop Guesthouse, tenue par un Australien marié à une Cambodgienne qui, ai-ju lu, sur le site de Canby Publications (http://www.canbypublications.com/) me semble-t-il, a la connexion Wi-Fi la plus rapide de Battambang. Mais des comptes-rendus de voyageurs faisant état d’un tenancier bien peu sympathique m’en avaient dissuadé. Par ailleurs, le petit paragraphe consacré au Khemara Battambang II dans un autre guide indiquait que l’hôtel proposait une connexion Wi-Fi. C’est donc dans cet hôtel que j’avais a priori décidé de passer les trois ou quatres jours que je prévoyais de passer dans la ville.

C’est donc le nom du « Khemara Battambang » que j’énonce à l’attention de Monsieur Saroeurn, qui réplique : « Lequel ? Il y a le nouveau et l’ancien ! » Le « Khemara Battambang pi (2) », dis-je. « Skoal » (je connais), me rassure-t-il. Pas de souci, donc.

Mollement assis sur la banquette arrière du tuk-tuk, j’allume une cigarette et me mets à regarder les rues qui défilent. J’avais lu que Battambang était une petit ville de province calme, et il est vrai que la densité des véhicules dans les rues est vraiment très faible par rapport à la capitale. Pour être honnête, il faut dire qu’il est pratiquement midi, et tout le monde doit être en train de déjeuner ou de faire la sieste, mais c’est vraiment très, très calme...

Arrivé à l’hôtel, je me rends compte qu’il est situé un peu en périphérie, bien loin du centre ville, et j’ai de plus observé l’absence totale de tuk-tuk dans les alentours. De plus, je dois vérifier qu’il y a bien une connexion Internet dans la chambre avant de me poser, aussi, après avoir demandé à mon chauffeur le prix pour le reste de la journée, décidai-je de garder Monsieur Saroeurn à mon service au moins jusqu’au soir.

Le Khemara Battambang II a effectivement l’air tout neuf. La décoration de la réception est un peu grandiloquente, mais reste supportable. Je demande s’il y a des chambres disponibles (« Oui ») et s’il y a bien une connexion Wi-Fi disponible dans la chambre (re-« Oui »). Le prix (15 dollars la nuit) est bien celui que l’on m’avait dit. Je donne mon passeport, j’annonce que je resterai trois à quatre jours, et on me tend une petite languette de papier sur laquelle est inscrit le code d’accès qui me permettra de me connecter à Internet. Je suis rassuré !

Je loge au deuxième étage. Les couloirs sont immenses ! Le silence règne dans l’établissement. Arrivé à ma chambre, je me rends compte avec un peu d’inquiétude que se trouve non loin l’entrée d’un karaoké (en fait, je n’entendrai jamais la moindre note de musique de ma chambre).

La chambre n’est pas immense, mais elle est effectivement très propre. La fenêtre donne sur un verger de bananiers et de cocotiers, très agréable, et qui, je ne le sais pas encore, sera le lendemain matin l’occasion d’une petite rencontre sympathique.


Bananiers et cocotiers




Je me débarbouille, et descends rejoindre Monsieur Saroeurn. Je lui demande de m’emmener dans un restaurant en centre ville. Il choisit la sécurité et me dépose devant le White Rose qui semble être la cantine des jeunes expats du coin. Le repas est correct. Pour le dîner, j’opterai pour le Smokin’ Pot, bien plus sympathique.

L'entrée du Khemara Battamnang II (on aperçoit en bas à gauche le tuk-tuk de Monsieur Saroeurn)

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