C’est le lendemain matin à l’aurore que, fumant une cigarette à la fenêtre de ma chambre, je fais la rencontre dont je parlais dans le billet précédent. Mon regard se promenant sans but sur la cime des cocotiers du verger adjacent, je remarque un mouvement furtif, et discerne les contours d’un Sciurius vulgaris (un écureuil, si vous préférez) qui me fixe. Ce n’est apparemment pas tous les jours qu’il voit un barang, car il reste là à me regarder, sans bouger. Je saisis mon appareil photo et c’est le moment qu’il choisit pour filer comme l’éclair. La peur de l’objectif, peut-être, qui sait ?
Le poste d'observation de mon écureuil battambangais
Cette rencontre fugitive ne mériterait pas d’être mentionnée si elle ne s’était pas répétée tous les matins de mon séjour à Battambang. En me levant, j’avais l’assurance de voir juché, sur la cime du même arbre, cet écureuil singulier qui semblait me narguer en se défilant à chaque fois que je saisissais mon appareil photo.
Je me plais à penser qu’il a été surpris, et qu’il a peut-être même pensé un peu à moi le matin du cinquième jour, lorsqu'il ne m’a plus vu à la fenêtre de la chambre 206 du Khemara Battambang II Hôtel.
Sciurius vulgaris - le mien était presque comme celui-ci
(Source : http://photo.net/photodb/photo?photo_id=6660518&size=lg)
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