vendredi 10 avril 2009

Nouvel an chinois 2009 au Cambodge : Jour 3, Episode 15 – Battambang, la descente de bus

Me voici donc descendu de mon bus, et cherchant un moyen de transport. Petite surprise : contrairement à ce qui se passe lorsque, venant d’une autre ville, on descend d'un bus à Phnom-Penh où à Siemreap, on n’a pas des dizaines de chauffeurs de tuk-tuk cherchant à s’arracher le client, et la descente du bus à Battambang se révéla étonnamment calme. Il y avait bien quelques chauffeurs de motodop, mais ils ne se bousculèrent pas à la descente des voyageurs (il est vrai en petit nombre) venant de Phnom-Penh, et, plus étonnant encore, pas un seul chauffeur de tuk-tuk ne s'était donné la peine de venir chercher un client. Deux ou trois motocyclistes tentèrent bien de me convaincre de hisser mon énorme valise sur leurs deux roues, entre eux et le guidons, comme cela se pratique, mais c’est avec le sourire qu’ils se mirent en devoir d’aller quérir un tuk-tuk pour moi lorsqu’ils eurent compris que c'était ce moyen de locomotion qui avait ma préférence.

Au bout de quelques minutes, je vis donc arriver une cariole rouge tractée par une motocyclette sur laquelle était juchée un chauffeur... casqué ! Tiens, la loi instaurant le port du casque obligatoire édictée en début d’année par le gouvernement cambodgien semble avoir été interprétée différemment à PP et à BTB, puisque dans la capitale, aucun chauffeur de tuk-tuk ne porte le casque. (A Siemreap en revanche, les chauffeurs de ces triporteurs le sont tous, casqués, et l’étaient bien avant la publication de la loi en question.)

Après m’être enquis du prix, qui me semble tout à fait raisonnable (deux dols, crois-je me souvenir), et avoir demandé le nom au souriant propriétaire du véhicule, je demande donc à Monsieur Saroeurn de me conduire à l’hôtel que m’avait chaudement recommandé le propriétaire de la Velkommen : le Khemara Battambang II.

PS. : Si vous parlez un peu khmer, je vous recommande chaudement les services de Monsieur Sok Saroeurn qui est des plus souriants et d’une très grande gentillesse. (Il m’a confirmé plus tard que, malheureusement, il ne maîtrisait aucune langue étrangère). Voici sa carte de visite :


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