lundi 27 avril 2009

Nouvel an chinois 2009 au Cambodge : Episode 26 – Pain frais à Phnom-Penh

De retour de Kampot, j’ai encore trois jours à passer à Phnom-Penh avant de rentrer sur Shanghai. Je choisis pour ces trois derniers jours de ne pas changer de quartier, mais d’essayer un nouvel hôtel. Je vois une bonne critique dans le Lonley Planet sur l’hôtel Goldiana, rue 282. J’aurais dû être plus circonspect : une fois de plus, ce guide qui fait « autorité » est bien indulgent avec cet établissement, à moins que ce soit mon édition qui est trop ancienne ? Toujours est-il que le prix (42 dols) me semble bien élevé pour les chambres vieillies aux sanitaires qui mériteraient d’être rénovés. Cela dit, la connexion Internet fonctionne bien et la terrasse en plein air du dernier étage, très agréable, offre une vue superbe sur la capitale. Le Goldiana a apparemment un excellent business avec les ONG, dont les membres bénéficient d’un tarif préférentiel. Mais j’aurais tout de même dû retourner à l’Amber Villa...
Autre point positif du Goldiana : l’hôtel est situé à deux pas d’un restaurant que je découvre, le « Comme à la maison – Delicatessen ».
C’est un peu par hasard que, le matin du dimanche de mon départ, trop paresseux pour prendre un tuk-tuk et aller déguster une plâtrée de nouilles sautées aux fruits de mer au marché central, et cherchant au hasard un endroit pour petit-déjeuner (car j’ai oublié de vous dire que le buffet du petit-déjeuner du Goldiana est assez infect), je tombe sur cet établissement situé rue 57, un peu au sud de l’embranchement avec la rue 282.
J’avais lu une critique dithyrambique sur ce restaurant qui, disait je ne sais plus quel guide, « sert le meilleur petit-déjeuner français de Phnom-Penh ». Je rentre dans le jardin qui sert de salle, et c’est effectivement bondé. J’ai la chance de trouver une table libre, et je m’y installe d’autorité, le personnel de service étant trop occupé pour m’accueillir. Je choisis des oeufs brouillés aux lardons et au fromage, un café et un jus d’orange... et je me régale. Les oeufs brouillés sont parfaits, et le pain... un délice. À tel point que je décide, après avoir hésité deux douzièmes de seconde, de prendre dans la foulée un deuxième petit déjeuner : re-café, re-jus d’orange, et tartines avec beurre et confiture. Je remarque d’ailleurs un va-et-vient régulier d’expats qui viennent ici acheter leur(s) baguette(s).
La clientèle est composée de nombreux Occidentaux, mais aussi de Cambodgiens aisés qui semblent avoir fait du lieu leur établissement de prédilection pour le petit-déjeuner dominical.
Je jette un coup d’oeil à la carte du déjeuner et du dîner, et vois les noms de plusieurs plats qui me tentent (pâtes fraîches, viandes, pâtisseries...). (La carte du « Comme à la maison – Delicatessen » est disponible au téléchargement à cette adresse.)
Lorsque je reviendrai à Phnom-Penh en famille, je ne manquerai pas de m’arrêter ici prendre un petit déjeuner pantagruélique avec Emilie et le petit Léo, le grand Adrien et la délicieuse Benjamine. Et si un jour nous nous installons au Royaume du Cambodge, il n’est à pas douter que ce lieu hautement dangereux pour la surcharge pondérale, deviendra pour nous aussi notre choix prioritaire pour nos petit-déjeuners dominicaux.

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